Les origines de la Ciotat
La Ciotat se distingue non seulement par la beauté de sa station balnéaire mais également par sa richesse historique. Les traces de vie à La Ciotat sont repérées par les archéologues déjà dans l’antiquité. Les premiers habitants de La Ciotat vivaient de l’agriculture et de l’élevage. Etant située sur un carrefour maritime elle devient au Vème siècle av. J.-C. un port prospère à côté duquel se développa progressivement un hameau d’environ 2000 habitants. Grâce à La Ciotat, Ceyreste situé un peu plus loin dans les terres prospère également, si bien que ces deux hameaux formèrent une même commune. Les pillages des Barbares, des Goths et des Sarasins au temps de la décadence de l’Empire romain obligèrent les habitant de La Ciotat, alors appelée Civitas, à se réfugier vers Ceyreste. Le port fut alors délaissé.
Une deuxième vie pour La Ciotat
C’est au dixième siècle que Guillaume Premier parvint à chasser les pirates et les envahisseurs de la région. Charles II rétablit en 1303 la sécurité dans la région en instaurant un dispositif de protection de la ville. Grâce à cela, les activités portuaires de Civitas reprirent, et ses habitants se relayèrent avec ceux de Ceyreste pour assurer le guet sur le Cap d’Aigle. A cette époque, l’Abbaye de Saint-Victor détenait tous les pouvoirs sur les deux bourgs.
La « libération » de La Ciotat
Les tours de guet par les habitants des deux communautés pour assurer la sécurité de la région provoquèrent de vives querelles. L’abbé de Saint-Victor Guillaume Dulac mit fin à ces querelles en signant une charte le 14 mars 1429 accordant à La Ciotat l’autonomie. C’est cette date qui scella la naissance officielle de la ville de Ciotat. Guillaume Dulac procéda également au partage des territoires, et confia à La Ciotat la surveillance sur le Bec d’Aigle. L’autonomie de La Ciotat lui permit de prospérer dans le domaine portuaire et commercial.